L’adduction d’eau potable

Quoique vivant dans un environnement assez luxuriant, avec de nombreuses rivières et cours d’eau, les populations du village de Nzenglah n’ont ni eau courante, ni électricité, commodités somme toute banale qu’ils ne peuvent évidemment pas avoir au regard des revenus et ressources qui sont les leurs. Cependant, comme pour l’école, le défunt chef du village, NANFACK Thomas Roger les avait dotés d’un réseau d’eau potable.

Le suivi de ce chantier, ainsi que son contrôle n’ayant pas été suffisamment rigoureux, on a constaté quelques années plus tard que les canalisations étaient pratiquement bouchées par les racines de bambous. Ainsi, lors des différentes assises que nous avons tenues tout au long de nos différents séjours à Nzenglah, il était question d’aller remplir des fûts et bidons à une source d’eau dans un autre village distant de plusieurs kilomètres.

Ayant évoqué l’insuffisance des revenus de ces populations, leurs manques de qualifications et de formations, il est très important pour nous de revenir à cette situation pour expliquer les maladies et problèmes d’hygiène liés à cet état des faits. Ces populations sont demandeuses, et avec elles nous avons analysé cette situation et envisagé la solution suivante: réaliser un vaste chantier d’adduction d’eau potable qui consistera à capter de l’eau et à l’apporter à quelques points sensibles du village où seront réalisées des bornes fontaines et des lavoirs, comme ceux qu’on peut encore apercevoir dans certaines communes.

Le point d’eau aperçu sur les images ci-dessus se trouve dans un village frontalier de Nzenglah. En accord avec le propriétaire du terrain sur lequel se trouve la source d’eau, et aussi ceux dont les terres sont traversées par les canalisations ou encore ceux dont les terres abritent les réservoirs de décantation et de stockage, nous entendons réaliser le projet d’adduction d’eau potable pour les deux villages et les populations avoisinantes en réalisant quelques points d’eau dans ce style.